Mot de la PCA
Bienvenue à toutes et à tous sur notre site.
En 2016, alors que j’étais toujours élève et volontaire dans une association communautaire, j’ai constaté à la faveur d’une campagne de dépistage, un taux très élevé du nombre des adolescentes et jeunes filles infectées par le VIH/SIDA. Très sidérée, j’ai alors créé un groupe de sensibilisation avec quelques amies pour tenter d’apporter à ce groupe cible des informations sur la sexualité car j’ai senti que la majorité était victime par ignorance, par abus et par désir de facile épanouissement.
Mais, chemin faisant, j’ai dû me rendre compte que les adolescentes et les jeunes filles sont surtout victimes, tout comme leurs mamans et leurs grandes sœurs, d’abus et de violences mais aussi surtout d’un « blocus » qu’elles estiment de fait « infranchissable », qu’elles seraient sanctionnées si elles discutaient des décisions ou des initiatives des parents et/ou si elles s’écartaient des traditions et des règles sociales.
Le groupe de travail s’est alors mue en association féminine et féministe pour prendre globalement les droits humains des femmes et des filles avec une priorité pour ceux des adolescentes et jeunes filles car il est primordial de travailler à réduire considérablement la maltraitance et la destruction de la vie des innocentes adolescentes et jeunes filles.
Et nous croyons que les adolescentes et jeunes filles devraient être habilitées à défendre leur propre cause. Elles devraient être les premières à être consultées et soutenues. C’est pour quoi, mon association a mis en place un vaste programme « Mouvement des Adolescentes et des Jeunes Filles : Vaincre les Odyssées » pour co-concevoir avec elles une stratégie vivante et dynamique axée sur leurs besoins.
C’est la base de notre grand défi qui vise à aider toutes les femmes, par le dialogue et la communication, à s’organiser, à croire en elles, à se renforcer et à jouer collectivement un rôle démesuré face à leurs difficultés sociales et économiques.
Ceci devrait permettre d'élever la voix des adolescentes et jeunes filles dans les arènes de plaidoyer nationales, régionales et internationales et de garantir que les cibles participent aux réunions et conférences nationales surtout pour plaider en faveur de l'adoption d'un langage et de politiques visant à accroître l’application des textes et leur accès aux informations, à l'éducation, aux opportunités et aux services de SDSR qui leur sont adaptés.
Personnellement, je crois beaucoup en la facilitation d'espaces sûrs, dans lesquels les jeunes peuvent acquérir/développer des compétences de plaidoyer sans stigmatisation ni discrimination mais également des changements grâce à l'organisation à la base, à la création d'alliances entre diverses entités et parties prenantes et à la création de réseaux d'alliés autour de visions partagées.
Aussi, je tiens déjà à remercier tous ceux qui nous aideraient à favoriser le leadership de l’actuelle génération et celui de la prochaine génération afin que les membres qui vont « vieillir » emportent avec eux un engagement unique envers les jeunes et une compréhension des divers problèmes auxquels nous sommes tous confrontés.
OUADEBA P. Rosita R. Laetitia
Présidente du Conseil d’Administration.